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Le Francilien - Le magazine trimestriel des experts-comptables

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 › Accueil 96 › Dossier › Francilien 96 › Se transformer › Dossier : la formation nouvelle génération

Dossier : la formation nouvelle génération

webmaster 4 juillet 2017    

Avons-nous fait sept années d’études pour remplir des cases sur des écrans ? Allons-nous céder notre place à des robots ? Et si au lieu de prendre notre mal en patience, nous prenions notre bien en urgence ? Découvrez comment dans ce dossier spécial Formation.

 

Le pouvoir de changer…
Chaque année, c’est de pire en pire. Plus de contraintes, plus d’obligations, plus de dématérialisation déshumanisante, plus de travaux inutiles et toujours moins d’honoraires. Où est la simplification promise ? Avons-nous fait sept années d’études pour remplir des cases sur des écrans ?

Pour vous accompagner dans l’optimisation des ressources de votre cabinet, nous avons conçu un éventail de formations innovantes tant dans le fond que dans la forme, axées autour de la transformation de votre cabinet, de vous-même et de vos équipes. Ces quatre formations ont pour objectif de transformer votre cabinet. En améliorant vos process de production, en allégeant les contraintes de la campagne de bilan, en optimisant votre management et votre capacité à déléguer, à motiver, en formant vos collaborateurs vers l’accompagnement au-delà de la production, vous disposerez des préalables nécessaires et indispensables au développement de vos missions de conseil : du temps pour vous investir, une organisation souple et réactive et des collaborateurs adaptables et curieux de nouvelles missions.

 

Sommaire du dossier :

  • Performance academy 2.0 : la formation qui vous coache !
  • e-coll : de la production à l’accompagnement
  • La clôture des comptes en toute sérénité
  • Développez votre expertise managériale et votre leadership
  • Le pack formation (r)évolution en un coup d’oeil

 

PERFORMANCE ACADEMY 2.0, LA FORMATION QUI VOUS COACHE

En 2013, dans le cadre de Cap Performance, l’Asforef lançait la Performance Academy. Compte tenu du succès rencontré, l’Asforef propose dès la rentrée prochaine une nouvelle édition de ce parcours de formation de dirigeants pour améliorer la performance de leur cabinet.

La Performance Academy, un pilier de l’opération Cap Performance

La Performance Academy est l’un des piliers de l’opération Cap Performance créée en 2013 par l’Ordre de Paris Ile-de-France et la CRCC de Paris pour aider les cabinets à repenser leur organisation, revoir leurs méthodes et ainsi améliorer leur performance.
Rappelons qu’à travers ses différents modules (voir www.capsurlaperformance.fr), Cap Performance propose gratuitement aux cabinets de rédiger leur manuel d’organisation, de réaliser de nombreux autodiagnostics (organisation, communication, RH, process…), de télécharger des outils pratiques… A ce jour, plusieurs milliers de cabinets ont utilisé les différents modules de Cap Performance.

-> Découvrez ici les témoignages des pionniers de Performance Academy !

Pour s’adapter aux évolutions du marché et du métier, Cap Performance s’enrichit en 2017 d’une nouvelle version de la Performance Academy totalement actualisée pour tenir compte des nouveaux enjeux des cabinets.

La Performance Academy, un accompagnement pratique des cabinets

En pratique, la Performance Academy comprend 10 ateliers méthodologiques de 3 heures assortis d’outils pratiques et de fiches méthodologiques. Ces ateliers sont de courtes séances de travail, en petits groupes, animées par des consultants spécialistes de notre profession et étalées dans le temps à raison d’une journée par mois environ, afin de permettre un suivi individuel.
Une part importante de ces ateliers est consacrée aux échanges entre les participants, aux réponses aux questions, au partage de bonnes pratiques, au suivi de l’avancement des cabinets dans leur démarche…
Les cabinets bénéficient d’outils pratiques pour les aider dans la mise en application (analyse de la valeur pour un client, fiche mission, fiche de fonction, livret d’accueil client, audit d’un processus de production pour identifier les gaspillages…) et d’un suivi personnalisé.
L’objectif est double : former et accompagner les cabinets.

Quoi de neuf pour l’édition 2017 ?

Le programme 2017 de la Performance Academy a été entièrement mis à jour. L’objectif reste évidemment le même : accompagner les cabinets pour qu’ils s’adaptent aux profondes mutations de notre profession. Pourquoi, dans ces conditions, faire évoluer le programme ?
Le monde change et de plus en plus vite. Depuis 2013, le numérique a fait son apparition et boule-verse les entreprises et les cabinets. Les impacts de ce tsunami digital sont nombreux : process de production, offre, RH, relation clients, communication,… Dans ce contexte, gagner en performance est donc plus que jamais essentiel pour les cabinets condamnés à se repenser en profondeur pour s’adapter à ces nouvelles règles du jeu. L’édition 2017 de la Performance Academy intègre toutes ces mutations profondes du modèle historique des cabinets, présente les enjeux concrets de ces bouleversements et apporte des solutions concrètes pour y faire face.

Les 10 ateliers de l’édition 2017 de la Performance Academy sont donc les suivants :

Atelier n°1 Évolution du marché et des missions, transition numérique : les enjeux pour la profession
Atelier n°2 La conduite du changement Atelier n°3 Stratégies et différenciation
Atelier n°3 Stratégies et différenciation
Atelier n°4 Construire son projet de cabinet
Atelier n°5 Repenser les process de production
Atelier n°6 Organiser les métiers
Atelier n°7 Manager l’équipe
Atelier n°8 Construire le plan marketing du cabinet
Atelier n°9 Détecter les nouvelles missions du cabinet
Atelier n°10 Organiser et développer le conseil au sein du cabinet

Plus que jamais, cette édition 2017 est centrée sur la construction du cabinet du futur. En route vers la performance !

 

 

Renseignements et inscriptions sur www.asforef.com | 01 56 77 16 20 ou 21

 


 

E-COLL : DE LA PRODUCTION À L’ACCOMPAGNEMENT

Le diagnostic est unanimement partagé, le numérique change nos vies personnelles et bouleverse celle des entreprises. Quel que soit leur secteur d’activité, ces dernières sont condamnées à se transformer en profondeur pour continuer à exister. Ce tsunami n’épargne évidemment pas les cabinets qui vont devoir s’adapter.

Par Philippe Barré, expert-comptable

Un besoin de compétences différentes

Pour la profession, le premier impact de cette transition numérique qui vient à l’esprit est bien entendu celui de l’automatisation des tâches de production dans les missions traditionnelles. En effet, les robots vont prendre la relève de ces tâches chronophages et sans valeur ajoutée. A court terme, la plus grande partie du travail de production comptable sera pris en charge par ces « robots ». La collecte et la saisie des données vont fusionner et s’intégrer dans un processus global et automatique. On ne parlera plus de tenue comptable mais d’intégration comptable dans la mesure où l’essentiel des flux sera récupéré sans aucune intervention humaine. La révision sera préparée par des logiciels, qui identifieront les zones de risque, les doublons, les incohérences, les points de vigilance et les anomalies probables… Plusieurs études indiquent d’ailleurs que le métier de comptable figure dans les top 10 des métiers les plus menacés dans les prochaines années du fait de l’automatisation des tâches.

Si cette évolution est une bonne nouvelle en théorie, rappelons que cette activité représente une part significative de l’activité des cabinets et occupe, à ce jour, plusieurs dizaines de milliers de collaborateurs. Cette automatisation va avoir une double conséquence : elle va inéluctablement entraîner une baisse du chiffre d’affaires sur la mission de tenue et corrélativement réduire l’activité des collaborateurs dédiés à ces tâches. L’un des chantiers majeurs des cabinets consiste donc à développer de nouvelles missions pour résoudre cette équation à deux inconnues.
Les chefs d’entreprise ont des besoins, toutes les enquêtes le confirment, mais restent sur leur faim car leur expert-comptable est bien incapable de répondre à leurs attentes. Ils sont demandeurs de prévisionnels, de conseils, d’accompagnements… Le développement des missions d’accompagnement et de conseil n’est pas une problématique nouvelle pour les cabinets. Outre la sempiternelle réticence commerciale à proposer de telles missions aux clients, le point d’achoppement réside dans la capacité du cabinet à disposer de compétences adaptées à ces nouvelles missions. La question de l’évolution des compétences est absolument déterminante pour l’avenir des cabinets.

Le niveau de formation des collaborateurs des cabinets d’expertise comptable est le est le suivant :

❱ Aucun diplôme, brevet de collèges, CAP, BEP ou équivalent : 9%
❱ Bac ou brevet professionnel : 25%
❱ Bac+2 : 28%
❱ Diplôme > bac+2 : 38%
Parmi les fonctions occupées par ces derniers, citons notamment les postes suivants :
❱ Assistants collaborateurs : 20%
❱ Collaborateurs comptables, chargés de mission : 54%

Autrement dit, les fonctions de production comptable, c’est-à-dire les emplois directement menacés par la déferlante technologique et l’évolution du métier, représentent actuellement les trois quarts des salariés des cabinets.
Bien sûr, les cabinets peuvent recruter de nouveaux collaborateurs pour réaliser ces nouvelles missions. Cependant, cela pose un certain nombre de difficultés parmi lesquelles : comment trouver ces oiseaux rares, comment les attirer, comment les fidéliser et… que faire des collaborateurs actuels qui connaissent bien les clients et qui ont démontré au fil des ans leur attachement au cabinet ?

L’alternative consiste donc à adapter les compétences des collaborateurs actuels pour les faire passer de missions de production comptable à des missions plus créatrices de valeur pour les clients. La mise en oeuvre d’un tel projet n’est ni simple, ni rapide.

e-coll : la réponse concrète de l’Asforef

C’est pourquoi, à la demande du Conseil régional de l’Ordre qui a fait de l’accompagnement des cabinets une des priorités de sa mandature, l’Asforef a conçu un programme particulièrement innovant pour aider les cabinets à faire évoluer certains collaborateurs (voir interview de Son-Thierry Ly plus bas).
Le projet est éminemment ambitieux : il s’agit d’accompagner ces collaborateurs volontaires pour qu’ils passent d’une posture de collaborateur en charge de la tenue à celle de collaborateur qui accompagne ses clients au quotidien et les conseille sur la gestion de leur entreprise.

 » Notre volonté est de créer un programme de formation unique destiné aux collaborateurs de cabinets, axé sur les besoins des entreprises. C’est un parcours hybride qui allie coaching individuel, e-learning et présentiel pour favoriser les apprentissages et leur mise en oeuvre au sein du cabinet. »

Ce programme est entièrement consacré à l’acquisition des compétences nouvelles nécessaires à la réalisation de missions d’accompagnement pour les clients du cabinet. Intégralement conçus par des experts-comptables autour de parcours thématiques de 10 jours de formation, les enseignements se répartissent entre des apprentissages en ligne suivis et tutorés et des journées de formation consacrées à la mise en pratique des nouvelles connaissances (entraînements, travaux de groupe, jeux de rôle…).

Le premier parcours proposé par l’Asforef est celui de l’accompagnement du chef d’entreprise dans le pilotage de son entreprise. Il se compose de 5 modules de 2 jours chacun (un jour en ligne, un jour en présentiel) :
❱ Le monde change
❱ Améliorer l’efficacité dans les missions traditionnelles
❱ Analyser l’activité et la performance de l’entreprise
❱ Analyser l’équilibre financier et la trésorerie
❱ Accompagner le dirigeant dans le pilotage

Ce programme est réservé à des collaborateurs de niveau bac+2 à bac+3, qui seront sélectionnés sur différents critères tels que leur niveau, leur capacité d’adaptation et leur motivation. En outre, un financement particulièrement intéressant a été négocié par l’Asforef pour permettre au plus grand nombre de cabinets de bénéficier de ce programme très ambitieux.

La première promotion débutera en octobre 2017 et s’étalera sur 5 mois.

 

Renseignements et inscriptions sur www.asforef.com | 01 56 77 16 20 ou 21


 

Comment les neurosciences réinventent la pédagogie ?

Si vous avez eu la chance d’assister à la grande conférence « Confiance » des dernières Universités d’Eté, vous vous souvenez forcément de Son-Thierry Ly. Avec la grande humilité qui le caractérise, ce fervent défenseur de l’égalité des chances était venu nous parler de son parcours lumineux, de Saïgon à Normale Sup. Les mots justes, le propos puissant, enthousiaste, vous l’aviez applaudi avec ferveur. Nous venions alors de le rencontrer. Et dès la mi-septembre, nous entamions ensemble l’élaboration d’un programme de formation d’un type nouveau à destination des collaborateurs d’expertise-comptable, E-coll. Pour patienter, rencontre avec celui dont les anciens professeurs s’accordent à dire « qu’il peut appliquer son génie à toutes les disciplines ».

Parmi toutes les disciplines qu’il vous a été donné d’approcher – je dis « approcher » pour ne pas vous gêner mais quand on majore le concours de médecine, et qu’on intègre Normale Sup en parallèle, approcher est un peu timoré, c’est sur la formation que vous avez orienté vos travaux. Plus exactement sur l’élaboration d’une nouvelle pédagogie de formation.
Passion dévorante ou besoin impérieux ?

Difficile de distinguer les deux. Si je me suis passionné pour les questions d’éducation, de formation et de pédagogie, c’est parce que l’enjeu est énorme pour l’avenir de nos sociétés contemporaines : s’assurer que chacun soit en mesure d’acquérir, à tout âge de la vie, de nouveaux savoirs et compétences. Pour répondre aux besoins de la société, mais aussi pour lui-même, son émancipation, son autonomie et son intégration dans la société.
Plusieurs facteurs expliquent pourquoi notre système de formation tout au long de la vie déçoit. Parmi eux, la question pédagogique me paraît effectivement centrale. La manière dont on enseigne et forme prend peu en compte les mécanismes cognitifs fondamentaux de l’apprentissage, le processus par lequel l’apprenant sera capable de mobiliser durablement les savoirs et compétences transmises. Ce dont je suis intimement convaincu, c’est qu’on ne répondra pas au défi colossal de la formation tout au long de la vie avec les méthodes et outils actuels.

Vous résumez ainsi la promesse de votre méthode : « mettre l’efficacité pédagogique au coeur des dispositifs de formation et d’apprentissage en nous appuyant sur la recherche en psychologie cognitive ». Qu’avez-vous appris à travers les travaux sur la psychologie cognitive ? Que savons-nous aujourd’hui que nous ignorions hier ?

La recherche en sciences cognitives nous révèle les mécanismes fondamentaux de l’apprentissage à tout âge et sur tous les sujets. Pour être capable de mobiliser durablement les acquis, l’apprenant doit par exemple s’exercer activement durant son apprentissage et recevoir systématiquement des feedbacks. Il doit également refaire l’effort de s’exercer régulièrement, en espaçant des sessions d’apprentissage dans le temps. Il y a toujours eu de grandes théories sur comment les gens apprennent, dont on tire des conclusions rarement étayées par les faits. Derrière le terme « scientifique » se cachent souvent des démarches très idéologiques. Ce qui s’est passé de nouveau dans les 15 dernières années dans la recherche sur l’apprentissage, c’est l’émergence d’un champ scientifique plus inductif et empirique, qui ne tire des conclusions qu’après avoir mené des expérimentations rigoureuses et réplicables.
Les principes que ces travaux mettent en évidence peuvent surprendre par leur simplicité. Pour certains, comme l’apprentissage par la mise en pratique, on a l’impression qu’on les connaissait déjà. L’apport de ces travaux a été de vérifier les principes qui marchent en pratique tout en révélant ceux, tout aussi intuitifs, qui ne marchent pas.

En pratique, cela change quoi pour les apprenants et les formateurs ?

Les pratiques d’enseignement et de formation qui sont massivement employées aujourd’hui, même dans les outils modernes tels que les MOOCs, vont souvent à l’inverse de ces recommandations établies. L’apprenant est un récepteur passif d’information durant l’essentiel de la formation, via un cours ou une vidéo. Enseignants et formateurs cherchent souvent à clore un sujet avant de passer définitivement à un autre, alors qu’il faudrait les alterner et revenir fréquemment sur chacun.

« Les apprenants devraient passer l’essentiel de leur temps de formation à s’exercer et à mettre en pratique, en alternant et en espaçant les sessions d’apprentissage. »

Mis en pratique, les résultats scientifiques changeraient donc radicalement la manière d’apprendre. Les apprenants devraient passer l’essentiel de leur temps de formation à s’exercer et à mettre en pratique, en alternant et en espaçant les sessions d’apprentissage.

Des pratiques pas si simples à mettre en place pour beaucoup de formateurs par rapport à leurs pratiques habituelles… C’est là où le numérique peut intervenir. Notre mission à Didask est de diffuser largement cette méthode efficace, tout en proposant une technologie qui aide les formateurs à la mettre en place facilement et à moindre coût.

En préparant cette interview, vous avez évoqué le rôle important du « groupe » dans l’apprentissage (planification de sessions distancielles et présentielles), ainsi que celui du déploiement synchrone et asynchrone. Quel est-il ?

Beaucoup pensent que le numérique pourrait un jour remplacer tout contact humain dans le processus de formation. Je pense que c’est faux et non souhaitable. La dynamique de groupe, la relation entre le formateur et l’apprenant, sont des apports considérables à plusieurs étapes du processus d’apprentissage, pour mieux susciter l’attention et l’engagement de l’apprenant par exemple. Sans compter les compétences relationnelles qui, pour être développées, doivent à un moment ou à un autre être mises en pratique dans un contexte humain.
Chez Didask, nous ne voyons pas le numérique comme un moyen de supprimer le présentiel. Il s’agit plutôt de passer par le numérique pour tout ce qu’il est capable de faire bien voire parfois mieux, afin que les temps en présentiel, coûteux, puissent être consacrés à ce pourquoi ils sont indispensables : l’interaction humaine et le travail en groupe.

Y a-t-il des profils d’apprenants pour lesquels cette méthode est idéale et d’autres pour lesquels elle serait moins adaptée ?

La recherche a montré que l’idée répandue des styles d’apprentissage, à savoir que certains apprendraient mieux de manière auditive ou visuelle par exemple, est fausse. En revanche, les piliers fondamentaux de l’apprentissage seraient globalement valables à tous les âges et pour tous les profils. Un bébé apprend lorsqu’il teste une action sur son environnement, en faisant tomber son assiette de la table par exemple, et en observant le retour d’information correctif (ou feedback) que lui renvoie son environnement. C’est pareil lorsqu’un adulte apprend un sport, à manager une équipe, ou la comptabilité. Finalement, ce que nous enseigne aujourd’hui la recherche expérimentale que nous ignorions hier, c’est à faire le tri entre le bon grain et l’ivraie parmi toutes les idées et intuitions qui circulent sur l’apprentissage.

Laurent Alexandre, chirurgien urologue, fondateur de Doctissimo, s’intéressant de très près au mouvement transhumaniste, et doté d’un sens indéniable de la formule, prédit que compte tenu des avancées majeures de l’intelligence artificielle (IA), « d’ici 2050, une grande partie de la population – celle dotée d’un QI inférieur à 150 – ne servira à rien. » Comment réfléchissez-vous à ces problématiques d’intelligence artificielle ? La formation risque d’être considérablement impactée ? Et enfin, à quoi bon se former si c’est pour, à courte échéance, « ne plus servir à rien » ?

Il est difficile de savoir quel sera l’impact réel de l’IA. Il sera probablement important sur la formation. Pour les raisons évoquées plus haut, je pense que l’IA ne supprimera jamais totalement le besoin humain, mais c’est vrai qu’elle risque de réduire la quantité de présence humaine nécessaire pour développer une compétence donnée.
Sauf que dans le même temps, on aura besoin de développer toujours plus de nouvelles compétences, et toujours plus vite. Difficile donc de savoir ce à quoi l’IA va aboutir : si vous avez besoin de 10 fois moins de présence humaine pour développer une compétence chez un apprenant, mais que vous avez besoin de développer 10 fois plus de compétences par apprenant…
D’ailleurs, je crois que le propos de Laurent Alexandre est justement d’appeler à former beaucoup plus et beaucoup mieux, précisément pour ne pas arriver à la situation où les humains ne serviront plus à rien. Pour ma part, je crois que l’homme servira toujours à quelque chose. Si l’IA devient capable de nous remplacer dans beaucoup des domaines actuels, ce sera peut-être l’opportunité pour nous consacrer à des activités fondamentales pour nous et notre société, où l’humain est indispensable, que nous sous-investissons aujourd’hui et pour lesquelles nous aurons aussi besoin de nous former, comme la culture et la solidarité par exemple.

 

Découvrez l’intervention de Son-Thierry Ly lors des Universités d’été 2016
en cliquant sur l’image ci-dessous :

 

 


 

LA CLÔTURE DES COMPTES EN TOUTE SÉRÉNITÉ

Les saisons fiscales se suivent… et se ressemblent ! Chaque année, on se dit « plus jamais ça » et chaque année, la même galère. Voire pire. Pourquoi les saisons fiscales n’en finissent-elles pas ? N’y a-t-il pas d’alternative à une telle situation ? Ne peut-on pas travailler plus efficacement et donc plus sereinement ?

Les facteurs qui expliquent cette situation sont nombreux et pour certains étrangers aux méthodes des cabinets (démobilisation des clients, délais de sortie des millésimes des déclarations, multiplicité des déclarations à produire, difficultés imprévues sur la DSN, rallongement des délais…). D’autres facteurs sont, en revanche, directement liés aux cabinets eux-mêmes : mauvaise planification et organisation des missions, mauvaises habitudes des collaborateurs… et des experts-comptables, temps perdus, travaux inutiles,…

C’est pourquoi, l’Ordre de Paris Ile-de-France propose aux cabinets deux séminaires pour les aider à optimiser leurs missions et leur saison :
❱ Un séminaire dédié aux collaborateurs
❱ Un séminaire dédié aux experts-comptables
Ces séminaires s’inscrivent dans le cadre du programme Cap Performance.

 

Allégez votre prochaine saison fiscale… en faisant la chasse aux temps perdus !

Ce premier séminaire s’adresse aux collaborateurs.

Les collaborateurs ont souvent de mauvaises habitudes solidement ancrées : comptabilité d’engagement, écritures d’inventaire pour des montants ridicules, culte des comptes « justes », primauté de la comptabilité sur l’entreprise… Or, les clients n’ont plus les mêmes attentes vis-à-vis de leur cabinet. Les collaborateurs n’en ont pas encore conscience. Ils passent beaucoup de temps à faire des travaux inutiles que les clients ne veulent plus payer. Ils doivent comprendre qu’il est grand temps de changer leur comportement, leur façon de travailler.

L’objectif de ce séminaire est d’apprendre :
❱ à distinguer, dans le respect des normes professionnelles, ce qui est important de ce qui ne l’est pas dans la production des comptes annuels,
❱ à alléger le travail sur l’arrêté des comptes en acquérant des techniques et astuces pour travailler plus efficacement.

Dans le cadre de ce séminaire, les collaborateurs travailleront sur l’utilité des comptes annuels, les nouvelles attentes des clients, la création de valeur, les sources de gaspillage, le fast closing… Ils trouveront, tous ensemble, les bonnes méthodes pour travailler plus efficacement sur leurs dossiers, les solutions pour raccourcir les délais de production…

Ce séminaire très original est basé sur le partage d’expériences entre les participants et sur des exercices de réflexion sur l’organisation du cabinet pour la production des comptes. Grâce à ce séminaire, les collaborateurs deviennent acteurs du changement et peuvent ainsi se libérer du temps pour se consacrer aux vraies attentes des clients !

 

 

 

Travailler plus sereinement et améliorer la rentabilité du cabinet, c’est possible !

Ce séminaire s’adresse, quant à lui, aux experts-comptables. Il leur permet de trouver des solutions pratiques pour travailler plus efficacement, tout en respectant les normes professionnelles. L’objectif est, à la fois, de mieux répondre aux attentes des clients et de supprimer les travaux sans intérêt.

Ce séminaire permet de répondre aux questions très concrètes que se posent les experts-comptables sur leurs missions et leur cabinet :

❱ Quels sont les véritables contours et obligations de la mission de présentation. Qu’impose-t-elle réellement ?
❱ Peut-on alléger certains travaux sur les comptes ? Lesquels ?
❱ Comment réussir à faire évoluer les collaborateurs ?
❱ Comment réussir à faire évoluer les clients ? Comment organiser la relation avec les clients ? Quelles sont les règles d’or à respecter ?

Au travers de ce séminaire, l’objectif est de revisiter les normes professionnelles pour tordre le cou aux idées reçues et bien identifier les tâches qui sont vraiment obligatoires et celles qui relèvent des (mauvaises) habitudes des cabinets. En travaillant sur l’organisation des missions, les participants identifient les travaux inutiles et peuvent ainsi supprimer les tâches qui ne servent à rien. Ces deux séminaires permettent de remettre le client et ses attentes au cœur de la stratégie et de l’organisation du cabinet. A l’issue de ces deux séminaires, finis les entretiens de bilan avec les clients en avril ou en mai, ils auront désormais lieu en novembre ou décembre, c’est-à-dire à l’heure où les options sont encore possibles.

 

Renseignements et inscriptions sur www.asforef.com | 01 56 77 16 20 ou 21

 


 

DÉVELOPPEZ VOTRE EXPERTISE MANAGÉRIALE ET VOTRE LEADERSHIP

Le management est un art complexe, qui s’apprend. Mais pas suffisamment dans le cadre du cursus classique d’expertise comptable. Dès lors, la profession jouit d’une expertise technique éprouvée mais d’un manque sérieux d’appétence managériale. Pour preuve, de nombreux cabinets d’expertise comptable fonctionnent encore aujourd’hui sans véritables pratiques ni modèles de management. Or, c’est bien à travers un fort leadership que l’on peut demain aller à la conquête de nouveaux marchés, motiver une équipe derrière un projet, impulser une stratégie nouvelle, et, de fait, obtenir un meilleur rendement.

On l’a dit et redit ici, la formation est désormais le véritable nerf de la guerre. Sans effort de formation idoine, c’est la mise en abîme assurée. La technique pure maîtrisée, c’est désormais la ,posture qu’il faut travailler. « Il faut expliquer où l’on va, veiller à faire de la pédagogie et poser les jalons de la transformation avec les équipes », conseille Frédéric Oudéa.

C’est en effet évidemment par le management des hommes et des femmes qu’il faut débuter. On travaille ensuite le management du temps et des priorités. Vient ensuite le management du changement. Et enfin, le management du succès, parfois entamé par des processus de limitations de la performance individuelle et collective.

A travers ces quatre axes majeurs, à raison d’une journée par trimestre et par thématique, cette nouvelle formation très complète permet de structurer l’approche managériale de l’expert-comptable auprès de l’ensemble de la population du cabinet, et lui permet, in fine, de parvenir à la maîtrise d’une véritable expertise, dotée d’un fort leadership. A-t-on jamais vu meilleur ROI ?

Au surplus, l’exercice ne manque pas de saveurs : Jeux de rôles, ateliers, mise en pratique systématique des outils et méthodologies abordés façonnent une meilleure transmission du savoir et par là même, une intégration plus rapide des apprentissages. Et dès lors, chaque participant passe naturellement du concept aux actes, avec conviction et cohérence.

Découvrez l’organisation détaillée des journées en cliquant ici.

Renseignements et inscriptions sur www.asforef.com | 01 56 77 16 20 ou 21

 


LE PACK FORMATION (R)EVOLUTION EN UN COUP D’ŒIL 

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SOMMAIRE DU N°114 / JUILLET 2022

ÉDITO

Depuis 32 ans, les Universités d’été accompagnent les évolutions de la profession comptable

TOUT NOUVEAU, TOUT BEAU

  • Les grandes nouveautés
  • Les séminaires
  • Le parcours CAC
  • Les ateliers à la carte
  • Votre nouvel outil : Cap New Biz

LES INCONTOURNABLES

  • Les temps forts
  • L’espace d’exposition
  • La parole aux partenaires

RÉCRÉATION

  • Les UE en chiffres
  • Le grand test de l’été : quel UE-phile êtes-vous ?

PRATIQUE

Infos pratiques

PUBLI-RÉDACTIONNELS

  • La planification au service de la collaboration (Beeye)
  • Gagnez en productivité et restituez plus facilement (QuickBooks)
  • Améliorer le pouvoir d’achat des salariés et du dirigeant (Eres)
  • Société à mission : faire bouger les lignes de l’entreprise (CIC)
  • AÉSIO mutuelle, votre partenaire privilégié lors des Universités d’été

Partenaires

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