Vous êtes conscient de l’enjeu de la transition numérique, mais vous ignorez comment en devenir acteur ? Avec ce dossier spécial, découvrez le tout nouveau projet du Comité numérique de l’Ordre et accompagnez efficacement vos clients et prospects en leur proposant des solutions numériques innovantes.
Sommaire du dossier :
- Non, le numérique n’est pas qu’une question d’outils ! Mais…
- La transformation numérique est un challenge pour la profession
- L’intérêt de la plateforme des outils numériques
- Focus sur 4 outils numériques
Non, le numérique n’est pas qu’une question d’outils ! Mais…
Par Jonathan Cohen – Expert-comptable, Président du Comité Numérique
« Comment réussir sa transition numérique ? », « La transformation numérique, une nécessité », « Bien mener la révolution digitale », « Les experts-comptables & le défi du numérique »… Il ne se passe pas une journée sans qu’un article sur le numérique soit publié ou qu’un/une « expert/experte » donne une conférence sur le sujet.
S’il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion sur un sujet aussi important et impactant pour notre société et notre économie, l’excès d’information sur le thème du numérique cache une réalité plus complexe : sa mise en oeuvre.
Certes la transformation de la société est une réalité, les confrères en ont parfaitement conscience et très rares sont les experts-comptables qui considèrent que la révolution numérique ne les concerne pas. Il ne s’agit pas de nier cette évolution mais une fois le constat réalisé, que devons-nous faire ? Si les conférences ont pour objectif de semer des graines, de faire réagir, comment passons-nous à l’action ?
C’est à cette question que nous avons essayé de répondre au comité numérique du conseil régional de l’Ordre de Paris Ile-de-France. Derrière les grands titres de ces conférences et de ces articles, se cache la réalité du terrain : de retour dans les entreprises, dans les cabinets, nous sommes confrontés au quotidien, à l’inertie, aux contraintes budgétaires et temporelles.
La transition en pratique
Pour mettre en oeuvre cette transformation numérique au sein de nos cabinets et chez nos clients, il faut indéniablement des outils numériques. Automatisation des processus, gain de productivité, outil d’aide à la décision, nouvelles missions… Les promesses de ces solutions sont nombreuses dans un souci de répondre aux besoins constants des clients : toujours plus de conseil et d’accompagnement.
Veille quotidienne
Tout le monde s’accorde à dire que le monde actuel évolue vite, les solutions d’hier sont rapidement dépassées et des startups viennent fréquemment disrupter des business models solidement établis. Suivre ces évolutions nécessite d’avoir une cellule dédiée à la veille technologique. Or, la typologie des cabinets franciliens rend difficile la mise en place d’une telle équipe ou même d’une personne spécialisée sur ces questions.
Solution idéale
N’en déplaise aux éditeurs qui voudraient vous faire croire l’inverse : la solution idéale permettant de centraliser tous les besoins du cabinet et toutes les demandes des clients n’existe pas. Aujourd’hui le monde est ouvert, globalisé et de plus en plus décentralisé. L’environnement informatique a suivi le même chemin, voire a été précurseur de cet environnement collaboratif, de cette économie du partage de la connaissance et de l’information. Concrètement, cela signifie échange d’informations en temps réel, système ouvert, connexion des différentes solutions entre elles… Le Cloud et les API (application programming interface) ont grandement permis cette interopérabilité et la mise en place d’écosystèmes.
Approche Lean
Au cours d’une conférence, d’un congrès ou via un autre confrère, vous avez entendu parler d’une nouvelle solution vous permettant un gain de temps ou une optimisation des processus et vous avez décidé de la déployer auprès de l’ensemble de vos clients et la mettre en place pour tous vos collaborateurs. Mauvaise approche ! La solution idéale n’existant pas, de même une solution identique pour tous les clients ne répondra pas à votre problématique. Il faut tester le produit de même que l’on teste une idée sur un marché, sur un échantillon de clients innovants et réceptifs auprès duquel on récoltera des avis et des recommandations afin de vérifier l’adéquation réelle du produit aux besoins. C’est la méthode du Lean Startup1 appliqué au déploiement d’une solution logicielle : détection des problèmes, segmentation de la clientèle, test de la solution, retour client, correction, nouveau test, mesure des progrès.
Un guide des outils innovants ?
Un énième ouvrage sur les outils à destination des confrères n’aurait pas permis de remplir les trois objectifs que nous nous sommes fixés pour répondre aux défis de la mise en oeuvre de la transition numérique : la solution devra être digitale, évolutive & collaborative. Un format papier ou même un ouvrage électronique est par définition figé dans le temps, chaque mise à jour nécessite une nouvelle édition et seuls les auteurs de l’ouvrage font part de leurs avis ; cela ne correspond pas à la philosophie de la nouvelle économie.
Qu’est-ce-que PON : la Plateforme des Outils Numériques ?
Digitale
Un projet du Comité Numérique ne pouvait pas ne pas être numérique… PON est un site Internet référençant de façon collaborative les outils numériques à destination des confrères ou de leurs clients. Sur un même espace (Plateformeoutilsnumeriques.com), vous pouvez retrouver les différentes solutions classées par catégorie avec une fiche récapitulative de la solution ainsi qu’une courte vidéo de présentation de l’outil vous permettant d’appréhender immédiatement son intérêt ou son adéquation à vos besoins.
Evolutive
La plateforme des outils numériques est amenée à s’enrichir au fur et à mesure du temps. Les confrères, comme les éditeurs de logiciel, auront la possibilité de soumettre un outil non référencé (sous réserve du respect des conditions de la Charte d’utilisation) de sorte que cette plateforme se voudra la plus exhaustive et complète possible.
Collaborative
Par la proposition d’un nouvel outil par un confrère mais surtout par la notation et la possibilité de laisser des commentaires constructifs, PON sera entièrement collaborative. Après authentification via le compte Expert, les confrères auront la possibilité de noter l’outil de deux façons : une note globale de 1 à 5 et une note de 1 à 5 par fonctionnalité et/ou caractéristique. Les experts-comptables auront la possibilité de laisser un avis réservé à la profession, dans le but de partager leur retour d’utilisation de la solution ou des suggestions d’amélioration à destination des éditeurs. La veille technologique devient collaborative par et pour la profession !
Et les éditeurs ?
Dès la présentation du projet, tous les éditeurs qu’ils soient traditionnels ou plus récents, ont vite compris l’intérêt d’une telle solution : pouvoir bénéficier d’une centralisation des avis et retours utilisateurs, tout en permettant d’être visible auprès de l’ensemble des confrères. A ce titre, la Plateforme des Outils Numériques permet un envoi des avis et notes à l’éditeur de la solution, qui aura préalablement accepté la charte d’utilisation, afin qu’il puisse améliorer sa solution.
PON est un projet qui a été développé entièrement par les équipes du conseil régional de Paris, le Comité Numérique tenait à les remercier pour leur implication et ces longs mois d’échanges et de travail. PON est à destination de l’ensemble de la profession afin d’accompagner de façon très pratique et pragmatique les experts-comptables dans la transition numérique en cours, elle ne pourra jouer pleinement son rôle qu’avec le concours de tous les confrères.
L’esprit collaboratif est l’ADN de PON, merci de vous emparer de ce projet, de le commenter, de le challenger, de proposer de nouveaux outils, de noter les outils existants et de laisser de nombreux commentaires.
PON est maintenant votre outil de veille technologique, à vous de le faire évoluer !
Vous souhaitez en savoir davantage ?
Contactez-nous : numerique@oec-paris.fr
Sommaire du dossier :
- Non, le numérique n’est pas qu’une question d’outils ! Mais…
- La transformation numérique est un challenge pour la profession
- L’intérêt de la plateforme des outils numériques
- Focus sur 4 outils numériques
La transformation numérique est un challenge pour la profession
Un vent digital souffle sur l’Ordre de Paris Ile-de-France. Après le lancement en octobre dernier de BBusi.com, la plateforme de mise en relation entre donneurs d’ordre et soustraitants, le Conseil régional annonce la création de la plateforme d’outils numériques. Explications avec Laurent Benoudiz, président, et Hervé Gbego, vice-président en charge du secteur Innovation et Performance.
Interview
Après le lancement de BBusi, vous annoncez la sortie prochaine de la plateforme d’outils numériques… Quel est le message de l’Ordre en réalisant ces projets ?
Laurent BENOUDIZ

Ces deux services sont la face émergée de l’iceberg ! Nous avons entrepris un grand travail de numérisation des services de l’Ordre qui est actuellement en cours (Tableau, Qualité, Stage, Formation…). Il y a l’idée que la dématérialisation peut grandement améliorer le service et la proximité de l’Ordre avec ses membres. Certes, certains services nécessiteront toujours de la présence (les litiges, certaines formations…), mais beaucoup d’autres sont accessibles à distance. Dans ce plan numérique de l’Ordre, nous avons intégré des services innovants. BBusi et PON sont les premiers, d’autres suivront en 2018 car la transformation numérique est un challenge pour la profession dans son ensemble : vos cabinets mais aussi notre institution !
Hervé GBEGO

Il y a tout un écosystème de startups qui se développe autour de nos métiers (les Compta Tech, ou Account Tech), et nos confrères se sentent parfois un peu perdus. Leurs questionnements sont légitimes : les startups respectent-elles nos règles et notre déontologie ? Comprennent-elles nos attentes ? Avec la plateforme des outils numériques, nous les aidons à y voir plus clair. Notre ambition première est de faire le point sur ces outils : les identifier puis les référencer sur la plateforme, vérifier s’ils respectent notre déontologie et s’ils offrent des fonctionnalités minimales attendues. Aux experts-comptables, ensuite, de s’approprier ces outils et de les noter, afin de faire ressortir les plus performants.
Quelle sera la prochaine étape ?
Laurent BENOUDIZ :
Nous prévoyons la création d’un incubateur : après avoir identifié et recensé les Account Tech, nous souhaitons les suivre et travailler avec elles pour leur permettre de mieux prendre en compte notre déontologie et nos méthodes de travail. Nous faisons le pari de suivre ces innovations et d’accompagner notre transformation en travaillant avec les startups. Nous préférons maitriser l’innovation plutôt que de sortir du champ.
Hervé GBEGO :
C’est le dilemme de l’innovateur cher à Clayton Christensen. Pourquoi un secteur traditionnel et bien implanté a-t-il du mal à intégrer une innovation de rupture ? Pour beaucoup, intégrer des outils qui peuvent in fine détruire le métier traditionnel est très dangereux. Mais si on n’agit pas, les choses se modifient sans nous. Aujourd’hui, nous pouvons transformer nos métiers, mais il nous faut du temps pour intégrer ces innovations. Le ferons-nous suffisamment rapidement pour ne pas subir cette accélération ? C’est tout le challenge.
Comment toutes ces initiatives digitales aident-elles les experts-comptable ?
Laurent BENOUDIZ :
En mettant en place un système collaboratif, nous facilitons l’information sur les usages des outils. Nous vérifions que le produit n’est pas illégal et qu’il respecte la déontologie, et ce sont les utilisateurs qui ajoutent des commentaires, visibles par les experts-comptables connectés. Un club de confrères a été créé pour sourcer et commenter les outils. Grace à une veille active de ce qui existe, nous élargissons la connaissance de l’écosystème tout en aidant nos confrères à juger et à valoriser.
Hervé GBEGO :
Les outils numériques permettent non seulement de gagner du temps et de développer plus de conseil (notamment auprès des TPE qui n’ont pas un budget illimité), mais aussi de réfléchir à d’autres types de missions. En offrant l’accès à un plus grand nombre de données, ils nous permettent, par exemple, d’aller plus loin dans l’analyse de la santé financière des entreprises, de faire des prévisions plus précises. Tout cela offre de nouvelles opportunités de missions originales autour des PME ou des ETI. Le potentiel est énorme : nous avons un capital confiance auprès des dirigeants. A nous de réinvestir un marché investi par des consultants moins formés que nous.
Pourquoi une telle effervescence autour de la digitalisation ?
Laurent BENOUDIZ :
Cette évolution est plus compliquée que d’autres. Jusqu’au numérique, le progrès informatique pour un cabinet consistait à faire le même travail mieux et plus rapidement : saisie sur écran et non sur des bordereaux papiers, liasses fiscales télétransmises et non plus imprimées… Avec le numérique, à terme, c’est une partie du travail qui sera faite par la machine. Cela entraine des interrogations quant à l’organisation du cabinet, la relation client, la valeur ajoutée fournie, la perception que le client a de notre utilité. Il faut donc, au-delà du bon outil, repenser la stratégie du cabinet et la manière dont on travaille. Ce sont des changements plus profonds que ce que nous avons pu vivre par le passé.
Hervé GBEGO :
C’est pourquoi nous avons modernisé Performance Académie, une formation de 10 demi-journées qui permet de réfléchir à la stratégie, en abordant des problématiques spécifiques : numérique, RH, marketing, etc. Entre chaque session, les participants restent en contact. Ils mettent en oeuvre des changements et peuvent échanger entre eux. Nous avons aussi créé e-coll : de la production à l’accompagnement, une formation de 10 jours (dont 5 jours en e-learning) à destination des collaborateurs. Cette formation leur permet de comprendre la problématique numérique, puis d’évoluer de la production à un accompagnement en gestion des clients.
Et vous-même, avez-vous engagé une dématérialisation tous azimuts dans votre cabinet ?
Laurent BENOUDIZ :
Nous utilisons des outils numériques qui génèrent un gain de productivité important, mais je n’en suis pas au stade de la transformation complète de mon cabinet : je n’ai pas sélectionné mes clients, organisé la production par typologie, etc. Certains de mes confrères ont géré la dématérialisation de manière très poussée, au prix d’une démarche forte au niveau organisationnel. En ce qui me concerne, j’essaye d’utiliser au maximum les outils numériques pour que le temps libéré nous permette de faire autre chose que de la comptabilité et du déclaratif, et que nous puissions basculer dans l’accompagnement et augmenter la qualité de service. Nous avons également beaucoup travaillé sur l’offre de service avec des fiches missions, des formations techniques mais aussi comportementales, avec l’objectif d’une montée en compétences de l’ensemble des équipes pour déplacer la valeur ajoutée vers l’accompagnement et le conseil et non la production. Si on n’enrichit pas la relation avec le client, l’ajustement se fera par le prix. C’est ce que nous voulons éviter, pour notre cabinet, mais plus généralement pour la profession entière.
Hervé GBEGO :
Nous essayons d’être numérique et digital, mais les outils les plus modernes ne suffisent pas. Il faut repenser notre métier, notre modèle économique et comprendre ce que les outils peuvent nous apporter : pas uniquement libérer du temps et proposer de nouveaux services et autre forme de relation avec nos clients, mais aussi réfléchir au métier de demain. Quel est le rôle sociétal de l’expert-comptable de demain ? Nous sommes dans une période charnière, et comme nombre de confrères, nous cherchons notre modèle. Nous tentons beaucoup de choses, c’est difficile mais passionnant.
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- L’intérêt de la plateforme des outils numériques
- Focus sur 4 outils numériques
L’intérêt de la Plateforme des Outils Numériques
Vous proposer, à vous experts-comptables, un espace où retrouver des outils numériques pour vos missions. PON est votre plateforme, nous vous donnons la parole ! Alors allez-y, testez les outils, notez-les et faites-nous part de vos commentaires.
1.

Afin de profiter pleinement de la plateforme, identifiez-vous via votre ComptExpert.
2.

Retrouvez tous les logiciels référencés sur la plateforme dans les différentes catégories présentées sur la gauche du site.

Vous connaissez le nom d’un logiciel et souhaitez en savoir plus sur celui-ci ? Recherchez-le directement dans la barre de recherche.
3.

Parce que PON se veut la plus exhaustive et complète possible, soumettez-nous de nouveaux outils, non référencés.
4.

Découvrez-en plus sur chacun des outils présents sur la plateforme (descriptif, site internet, spécificités, etc.). PON vous propose même de contacter l’éditeur de l’outil !
5.

La plateforme vous propose de noter chaque outil de deux façons : une note globale de 1 à 5 et une note de 1 à 5 par fonctionnalité. En plus de ces notes, nous vous donnons la parole grâce aux commentaires (anonymes ou non). Toutes ces appréciations sont visibles uniquement par les personnes disposant d’un identifiant ComptExpert.
Et concernant les éditeurs ?
6.

Lorsqu’un éditeur souhaite proposer son outil sur PON, il s’engage à respecter les conditions de la charte, à savoir notamment l’absence de concurrence directe ou indirecte sur l’activité traditionnelle des experts-comptables.
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Focus sur 4 outils numériques
Présents sur la plateforme des objets numériques, les outils présentés sur cette double page s’adressent aux TPE, PME et aux experts-comptables, le plus souvent en marque blanche pour ces derniers. Ils ont tous un point commun : faire gagner du temps en supprimant des taches fastidieuses.
Evoliz,
une plateforme collaborative
Solution complète de gestion pour piloter l’activité de l’entreprise, Evoliz permet de collecter, de saisir, d’imputer, et de restituer automatiquement sous forme de rapports en temps réel les informations de gestion de l’entreprise (Ventes, Achats, Banques, Z de caisse,..) Evoliz propose sa solution en marque grise ou en marque blanche aux cabinets d’expertise-comptable.

Ce qu’ils en disent
Stéphane HAMELIN – Directeur Business Développement
« Nous sommes dans une logique d’ouverture et de veille technologique permanente : nous intégrons régulièrement des solutions complémentaires pertinentes aux clients. Tous les mois, des améliorations et de nouvelles fonctionnalités sont déployées, comme le télépaiement de la TVA en novembre, ou les notes de frais en décembre. Résolument orientés clients, nous commercialisons notre solution directement en ligne auprès des TPE/PME, et via nos partenaires experts-comptables. Cela permet à ces derniers d’automatiser la tenue comptable, qui représente encore 80 % de leur chiffre d’affaires. Tout l’enjeu pour eux est de remplacer ce temps libéré par de nouvelles missions de conseil, comme par exemple la mise à jour, la restitution et l’exploitation d’indicateurs utiles aux clients. Notre solution prend tout son sens lorsqu’elle est utilisée de façon collaborative avec l’expert-comptable. »
Receipt Bank,
la saisie automatique des données
Receipt Bank est un logiciel qui intègre et comptabilise directement les écritures comptables, y compris les factures d’achat et les notes de frais. Il suffit de les photographier avec un smartphone ou de les transférer par mail. Tout est recevable ou presque, même les notes écrites à la main. La saisie automatique des données et l’interface de la plateforme, simple et intuitive, font gagner un temps précieux.

Ce qu’ils en disent
Florent DUJARDIN – Directeur commercial France
« En France, les experts-comptables sont de plus en plus nombreux à vouloir passer moins de temps sur la tenue de comptabilité et à développer des services à haute valeur ajoutée. En leur proposant l’automatisation de la comptabilité, nous leur permettons de garder les revenus de cette activité tout en libérant du temps pour le conseil ou les services. Nous leur faisons gagner du temps. Pour que ça fonctionne bien, l’outil doit être le plus simple possible du côté du client, afin que celui-ci accepte d’abandonner son ancien système. Si le nouvel outil est vraiment plus simple, l’expert-comptable peut convaincre plus facilement le client de photographier ses factures et notes de frais plutôt que de les agrafer et de les saisir dans un logiciel. Du côté de l’expert-comptable, toutes les données des factures sont extraites via un logiciel de reconnaissance optique. Ces dernières sont recueillies puis comparées à une base où figurent les données de millions de factures. Le tableau de bord propose des indicateurs pour chaque client. L’affectation des dépenses est personnalisable. »
Mooncard,
une carte bleue pour les entreprises
Combinée à un logiciel d’intelligence artificielle, la carte bleue Mooncard permet aux entreprises de gérer les notes de frais de leurs collaborateurs en temps réel. Lors de chaque paiement, elle enregistre les informations liées à la transaction grâce à une simple photo du ticket de caisse, prise via un smartphone. Ces informations sont alors automatiquement traitées et envoyées à la comptabilité de l’entreprise.

Ce qu’ils en disent
Tristan LETEURTRE – Fondateur et directeur général
« Les entreprises perdent beaucoup de temps à vérifier et à gérer les notes de frais de leurs collaborateurs. Notre carte est la première à proposer un pilotage précis et en temps réel des dépenses. Grace à l’interface web, le type de dépenses autorisées se paramètre facilement : pas plus de 100 euros par jour, pas d’utilisation le week end, pas de retrait d’argent, etc. Le manager reçoit des alertes en temps réel et au-delà d’une certaine somme. Les collaborateurs adorent car ils n’ont pas à avancer l’argent. Le dirigeant apprécie la transparence et l’instantanéité. Et l’expert-comptable est ravi de gagner du temps. Le métier d’expert-comptable connait une profonde mutation. Il est de plus en plus difficile de trouver des collaborateurs de qualité pour faire de la saisie, une tache jugée peu intéressante, très chronophage et sur laquelle les marges ne sont pas si importantes. Ce système fait gagner du temps et permet à l’expert-comptable d’accéder aux données comptables de l’entreprise : à la fin du mois, il télécharge un fichier contenant les éléments techniques et tous les reçus numérisés, qu’il importe dans son logiciel de comptabilité. Il n’a pas besoin d’équipement spécifique. »
iBanFirst,
le dépôt de capital en ligne
Plateforme de services financiers en ligne pour les entreprises, iBanFirst propose – outre le Compte Pro International permettant de réaliser des transactions internationales – le dépôt de capital en ligne, au moment de la création d’une entreprise. La startup, qui veut s’affirmer comme un acteur clé de la banque numérique, est régulée par la Banque Nationale de Belgique en tant qu’établissement de paiement, dont la succursale en France est reconnue par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

Ce qu’elles en disent
Amandine MOREAU – Directrice marketing
et Victoire MULLIEZ – Strategic Partnerships
« Lors de la création d’une entreprise, le dépôt de capital est une étape obligatoire. Jusqu’à présent, il fallait prendre un rendez-vous avec un conseiller à la banque, chez un notaire ou plus rarement auprès de la Caisse des dépôts et des consignations avec tous les documents nécessaires. Un processus qui pouvait se révéler long et fastidieux, et atteindre jusqu’à 3 semaines pour obtenir une attestation de dépôt. Depuis le mois d’octobre 2017, nous proposons une alternative en ligne qui permet de déposer le capital et d’obtenir son attestation 72 heures après la réception des fonds –par virement bancaire – sans se déplacer, avec seulement trois documents : une pièce d’identité, un justificatif de domicile et le projet de statuts de l’entreprise en création. Remplir notre formulaire prend quelques minutes. Pour les experts-comptables qui accompagnent les entrepreneurs, le gain de temps est appréciable. Notre produit est disponible en direct sur notre site, mais il existe aussi en marque blanche. L’interface est alors aux couleurs du cabinet, et l’expert-comptable donne un accès à son client, ou remplit le formulaire pour le compte de celui-ci s’il est mandaté. Le client n’a plus qu’à faire le virement. En proposant eux-mêmes ce service, les experts-comptables envoient un signal fort d’innovation à leurs clients. »
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