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Le Francilien - Le magazine trimestriel des experts-comptables

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L’accompagnement de direction administrative et financière

webmaster 10 janvier 2018    

Etre expert-comptable et mener des missions de Direction Administrative et Financière externalisée, c’est désormais possible. L’Asforef vous propose une formation, élaborée avec HEC Paris, pour vous permettre d’accéder à ce type de mission riche en opportunité, et l’Ordre vous propose depuis 2019 le Club DAF externalisé. 

Témoignage de Julien Chevry, expert-comptable associé, DAF externalisé au quotidien.

Vous menez des missions de Direction Administrative et Financière Externalisée depuis plusieurs années maintenant. Qu’est-ce-qui vous a orienté vers ce type de dossier ?
L’opportunité s’est présentée, tout simplement. L’un de nos plus gros clients nous a fait savoir qu’il recherchait un DAF…
Par le passé j’avais déjà été confronté à ce type de mission mais nous n’avions pas su saisir l’opportunité que représentait la demande de notre client. Nous sommes restés figés sur nos missions traditionnelles et cela nous a coûté le dossier. Cette fois-ci nous nous sommes dits qu’en tant que prestataires de service, lorsqu’un client nous fait part de ses besoins, notre rôle est de nous adapter pour y répondre du mieux possible. Alors, on s’est lancé !

Mais comment se saisit-on d’une mission d’accompagnement de DAF du jour au lendemain ?
A vrai dire j’ai appris sur le tas. Le PDG de l’entreprise était conscient que je sortais de mon périmètre habituel pour lui venir en aide. Nous étions dans une relation de confiance qui m’a permis de comprendre les tenants et aboutissants de la mission à ses côtés.
Il faut dire aussi que l’école de Commerce que j’ai suivi en même temps que mes études d’expertise comptable et mon goût pour les systèmes d’information ont rendu l’apprentissage certainement plus facile.

Et avec quels outils mener ce type de mission ? Vous a-t ’il fallu investir ou bien les logiciels du cabinet vous suffisaient-ils dans un premier temps ?
Non, nous n’utilisons pas du tout de logiciels d’expertise-comptable pour mener à bien ce type de mission. Nous fonctionnons avec des outils d’entreprise relatifs à la gestion d’une PME, comme des composantes SI par exemple. Nous avons effectivement dû investir car un cabinet traditionnel n’en possède pas.

Désormais, comment obtenez-vous de nouvelles missions de ce type ? Avez-vous instauré une stratégie de prospection autour de la Direction Administrative et Financière externalisée ?
Le réseau apporté par un client à son DAF fait que nous n’avons pas besoin de faire du démarchage direct. Nous obtenons de nouvelles missions via les dirigeants et les actionnaires qui se connaissent beaucoup entre eux et qui connaissent les fonds d’investissements, les cabinets d’avocats etc. Les missions finissent par découler les unes des autres.

On l’aura compris, lorsque le client est satisfait, une mission d’accompagnement de DAF peut facilement en entrainer une autre. Alors, comment avez-vous fait pour opérer la transition mission traditionnelle/mission DAF ?
En effet, les missions d’accompagnement de Direction Administrative et Financière externalisées se développent beaucoup par réseau donc très vite nous avons eu besoin de nous entourer de personnes expérimentées. D’autant que ces missions sont très consommatrices de temps.
Nous avons donc recruté d’anciens DAF ou encore d’anciens managers audit qui voulaient passer du côté conseil par exemple… Des profils qui valent chers mais qui ont un double avantage : outre leurs compétences solides, ce sont des professionnels qui ont déjà fait leurs preuves dans d’autres entreprises et qui arrivent donc au cabinet avec tout un réseau. Ainsi, les personnes que nous recrutons deviennent parfois apporteuses d’affaires !

Pensez-vous que votre statut d’expert-comptable soit gage de qualité et de confiance lorsque l’on vous propose ce type de mission ?
Mes nouveaux clients savent que je suis expert-comptable avant tout et je pense que cela donne un socle moral et déontologique à la réalisation de la mission. On pourrait penser que cette « double casquette » puisse troubler les clients en termes de compréhension de la mission… mais finalement pas du tout, le lien est évident pour eux.
D’ailleurs si aujourd’hui je ne démarche qu’avec ma casquette d’accompagnement de DAF, les contacts viennent toujours suite à des recommandations de mon cabinet.

Selon vous quelle est la différence de posture majeure entre une mission comptable traditionnelle et une mission d’accompagnement de DAF ?
Evidemment il y a autant de manière de faire de l’expertise-comptable qu’il y a d’expert-comptable mais finalement l’essentiel du métier repose sur tout ce qui est conseil fiscal, conseil juridique… assez peu sur du conseil opérationnel. Là où on évolue lorsque l’on s’investit dans ce genre de mission, c’est en terme de traduction financière de problématiques opérationnelles. Le quotidien de ces missions exige une parfaite connaissance de la marge de l’activité et ses conséquences sur le compte de résultat, la trésorerie etc. On apporte des éléments financiers beaucoup plus précis pour accompagner les décisions opérationnelles. En tant que DAF, on va un cran plus loin avec le chef d’entreprise.

Quel conseil donneriez-vous à un cabinet qui souhaiterait se lancer dans ces missions ?
Maintenant que les les missions d’accompagnement DAF fonctionnent bien pour nous, mon temps est réparti à 80% sur celles-ci et 20% pour la gestion du cabinet. Je dirais donc que la mise en place de ce type de mission nécessite la montée en puissance d’un collaborateur afin de permettre à l’expert-comptable de se libérer du temps.
Si l’on veut continuer à faire les deux, il faut imaginer l’intégration ou la promotion de quelqu’un en interne qui fasse le nécessaire sur les dossiers TPE. Je dirais même qu’il faut accepter que, pour un temps, ce qui est fait habituellement sur ces dossiers en termes de suivi ne le soit plus… Il faut dédier du temps à cette mise en place nouvelle pour que chacun ait le temps de prendre ses marques et que le processus aille jusqu’au bout.
Evidemment un tel virage ne se fait pas du jour au lendemain ! En général, on commence par une journée par semaine tout en faisant monter quelqu’un d’autre en responsabilité. Puis six mois ou un an après on envisage de passer à deux jours par semaine si les dossiers tombent.

Comment avez-vous packagé cette offre « hybride » auprès de vos clients ? Et comment la facturez-vous ?
Dans notre cabinet, nous proposons une offre de « d’accompagnement de Direction Administrative et Financière » et non pas de DAF en tant que tel. Dans l’organigramme d’une entreprise, cette fonction recouvre aussi bien le DAF, que le directeur comptable, le contrôleur de gestion, le SI et la tenue comptable. Nous avons choisi de proposer ce package complet à nos clients afin qu’ils choisissent sur quelle spécialité ils souhaitent nous faire intervenir.
Pour vous donner une idée de ce que nous facturons, nous nous basons sur des fourchettes au forfait jour :

Contrôle de gestion : 450 euros/jour
SI : 600 euros/jour
Directeur comptable : 700 euros/jour
DAF : 1200 euros/jour


Votre offre concernant la Direction Financière Externalisée semble effectivement bien installée. Alors pourquoi vouloir suivre la formation proposée par l’Asforef et HEC Paris ?

Il y a un aspect psychologique dans la manière dont on mène ce genre de mission. J’éprouve l’envie de mesurer le chemin parcouru et celui qu’il me reste à parcourir. Je suis autodidacte donc je dois faire le point sur mes compétences et comment je pourrais m’améliorer.
Et puis, je le rappelle, ce sont des missions qui reposent énormément sur le réseau. Bien souvent ce sont des entreprises de taille importante qui s’adressent à nous, donc les dossiers sont très conséquents. On est rarement capable de les traiter tout seul. Je participerai à cette formation également dans l’idée de rencontrer des confrères intéressés et compétents dans ce domaine afin de pouvoir réaliser de futures missions en cotraitance.

Intéressé(e) par la formation DAF externalisée ?
Information et inscription sur www.asforef.com.
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SOMMAIRE DU N°113 / MAI 2022

 PARTICIPER

  • Flashback : « Des femmes qui comptent » au coeur de la profession
  • Business game : une expérience enrichissante et un apprentissage
  • Quoi de neuf en Île-de-France : Retour sur le RDV au 50 du 16 mars
  • Quoi de neuf en Île-de-France : Les journées du e-recrutement sont de retour
  • Vie des commissions : Réforme du service de résolution des litiges
  • Zoom sur nos CIP en Île-de-France
  • Challenge ton stage, le nouveau défi proposé par la commission Stage et prestation de serment
  • Les Jeudis de la réussite : une initiative pour accompagner les jeunes inscrits
  • Focus sur les condamnations obtenues par la commission de Lutte contre l’exercice illégal et la délinquance financière

 DECOUVRIR

  • Outil : Dessine-moi la compta, un outil pertinent pour communiquer avec vos clients
  • Innest : découvrez la troisième promotion d’Innest

 SE TRANSFORMER

  • Dossier – Les nouvelles missions de conseil : quelles opportunités pour les cabinets ?

 PROGRESSER

  • Actu juridique – Les nouveaux objectifs de la chambre régionale de discipline
  • Outil : Des nouvelles lettres de missions gratuites et personnalisables disponibles sur Cap Performance
  • Référencer son cabinet sur Google : simple, rapide… et indispensable !

 S’INSPIRER

  • Participez à la Journée des associations, une initiative du comité Associations
  • « C’est la passion qui compte », le podcast qui dépoussière la profession comptable

Partenaires

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